La petite vieille et l'enfant
L'exercice consiste à écrire un texte avec un début et une fin de phrase imposés.
Début : La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait la fête, à qui tout le monde voulait plaire; ce joli être si fragile, comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi sans dent et sans cheveux.
Fin : L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.

La petite vieille et l'enfant
La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait la fête, à qui tout le monde voulait plaire; ce joli être si fragile, comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi sans dent et sans cheveux. Il n'avait que quelques jours et déjà tous voulaient le prendre dans les bras, l'embrasser, le câliner. La petite vieille, à son tour, le prît tout contre elle et se sentit renaître. Elle aurait aimé, elle aussi, avoir autant d'attention que ce petit être mais elle savait bien qu'elle n'aurait jamais sa beauté. Autrefois, lorsqu'elle était jeune, c'était une très belle femme mais aujourd'hui ce n'était plus qu'un souvenir lointain. Et, si tous deux étaient fragiles, ce que voyaient tous ces gens en elle, c'était son âge avancé, sa peau flétrie et ses tremblements. Même s'ils lui vouaient une attention particulière, cela ne sera jamais comparable à celle donnée à un enfant. L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.

Début : La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait la fête, à qui tout le monde voulait plaire; ce joli être si fragile, comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi sans dent et sans cheveux.
Fin : L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.

La petite vieille et l'enfant
La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait la fête, à qui tout le monde voulait plaire; ce joli être si fragile, comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi sans dent et sans cheveux. Il n'avait que quelques jours et déjà tous voulaient le prendre dans les bras, l'embrasser, le câliner. La petite vieille, à son tour, le prît tout contre elle et se sentit renaître. Elle aurait aimé, elle aussi, avoir autant d'attention que ce petit être mais elle savait bien qu'elle n'aurait jamais sa beauté. Autrefois, lorsqu'elle était jeune, c'était une très belle femme mais aujourd'hui ce n'était plus qu'un souvenir lointain. Et, si tous deux étaient fragiles, ce que voyaient tous ces gens en elle, c'était son âge avancé, sa peau flétrie et ses tremblements. Même s'ils lui vouaient une attention particulière, cela ne sera jamais comparable à celle donnée à un enfant. L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.
